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      Salut salut!

    Nous vous avions quitté alors que nous étions en plein marathon de bus direction Iguazu, juste un mot a propos des distances, marathon est un euphémisme! 14h qui en deviennent 17, décidément la notion de distance n'est pas la même ici. Une longue nuit donc entrecoupée d'averses torrentielles, vous allez dire quel rapport avec le bus? Le voici: une climatisation polaire ça a forcément des défauts, notamment celui d'etre perméable l'eau! Du coup plusieurs voyageurs ont été réveillé par des intempéries internes. Pas trop de problèmes pour nous mais on a eu peur (surtout Romain qui a eu un début d'averse sur lui pendant son sommeil)!

     

    Nous arrivons donc au terminal de bus de Foz de Iguazu, petite bourgade de 300 000 habitants tout de même, on se demande toujours où ils ont été les cacher! Ville en pleine expansion depuis les travaux de construction du barrage d'Itaipu, terminé en 2007. Nous sommes toujours avec Till et Polly, le couple d'amis de Cologne qui voyage avec nous depuis Sao Paulo, à l'arrivé un brésillien nous accoste dans un anglais impécable (chose suffisament rare pour etre précisée) alors que nous cherchons un bus pour le centre. Nous avons trouvé notre auberge pour le soir. 

     

    L'auberge vanté par le propriétaire, est vraiment cossue, enfin le sera 2 jours plus tard, ils sont en pleine ouverture et la maison est vide a notre arrivée, tout est en travaux, pour cause nous sommes les premiers clients!Tant pis, nous allons visiter le fameux barrage.

     

    Le barrage d'Itaipu est le plus grand producteur d'énergie électrique au monde ! Ce monstre situé sur le fleuve Parana produit 25 % de l'énergie du Brésil et 90 % de l'énergie du Paraguay : en gros il produirait assez d'électricité pour la France entière. Il a été classé parmis les 7 merveilles architecturales du monde. A l'époque de la construction du barrage, le Paraguay, le Brésil et l'Argentine ont du négocier. En effet ces 3 pays étaient encore des dictatures militaires et l'Argentine à été convié à la table car si le Brésil ouvre les canaux de décharge, il peut noyer Buenos Aires (gloup, on y sera dans quelques jours, espérons que d'ici là il y ai pas de soucis diplomatiques ^^). Quelques chiffres permettent de se rendre compte de l'immensité : il y a eu 9 fois plus de terre et de roche extraite que pour le tunnel sous la manche, le fer et l'acier utilisés dans la construction auraient permis de réaliser 380 tours eiffel.... enfin bon, c'est gros quoi !

     

    Le prix de la visite est conséquent pour se faire balader en bus panoramique et faire des arrêts photo. Romain se fâchera tout rouge avec le guide qui refuse de le laisser prendre une photo sous prétexte qu'il a attendu que la masse de visiteurs rentre dans le bus pour avoir une photo sans figurants. L'édifice massif nous laissera un souvenir mitigé, mais nous ne sommes pas près de l'oublier.

     

     

    Retour a notre petite auberge, qui a finalement beaucoup de charme, où nous pourrons profiter de la piscine (petite mare au canards plutôt sale, Adrien refusera de s'y baigner) le temps qu'ils installent des matelas. Bouffée de fraîcheur après avoir littéralement cuit durant la visite du barrage. La cuisine n'étant toujours pas opérationnelle, nous décidons de sortir manger en ville, le carnet magique de Romain (toujours le fameux carnet!) contient une adresse de buffet a volonté qui nous fait saliver a l'avance (nous sommes tous en forme ce soir la, une première!... ça fait maintenant quelques jours qu'on tourne tous à l'Immodium - On laissera les plus curieux chercher à quoi sert ce médicament miracle).Mais décidément la chance n'est pas de notre côté et après avoir fait 500m hors de l'auberge, le déluge, le vrai, s'abat sur nous!

     

    Planqués pendant 30 minute sous un abris de fortune (la baromètre d'Adrien est un peu cassé aujourd'hui il n'arrive pas a prévoir la fin de l'averse) nous rentrons en courant pour commander des pizzas (attention Aurel le sol mouillé ça glisse..). Les grandes pizzas censé etre pour 3 personnes s'avèrent un peu juste pour 2, nos amis allemands sont vraiment d'une patience héroique, ils nous suivent dans nos  plans foireux (si si il faut l'avouer il y a un peu de foireux tout de même) sans broncher, on les salue bien bas! Check!

     

    Le lendemain nous voulons aller aux chutes (Iguazu = "Grandes eaux") du côté brésilien, là, la pluie s'est calmé mais tombe sans discontinuité. Quand le soleil pointe son nez la journée est bien avancée, le gérant de l'auberge nous propose de nous emmener malgré tout aux chutes mais sachant que nous sommes trop court pour y aller en bus il veut nous faire payer le transport triple!  Nous resterons donc a l'auberge une nuit de plus de toute manière tout le monde a besoin de repos, le transit intestinal général du groupe est en souffrance. Pas de problèmes pour nos amis d'outre-Rhin qui s'envoient une lampé de wiskhy tout les soirs, idée a creuser. Nous finissons par aller manger au buffet qui nous avait échappé la veille, et nous gavons d'excelente viande et divers accompagnement qui nous sont proposé par des serveurs sans discontinuité (à noter une sorte d'ananas grillé à la Canelle... Adrien et Romain ont vidé les cuisines). Nous regretterons notre candeur le lendemain (toujours nos histoires de transit).

     

    Ce coup-ci c'est la bonne, nous allons aux chutes! Nous avons laissé les sacs a l'auberge et nous sommes en route. Pas mal de queue pour entrer mais le tout se passe rapidement et surtout a l'ombre! Un voyageur allemand rencontré dans la queue nous prodiguera plusieurs conseils pour la suite de notre périple (Polly l'appel l'ami d'Aurélien - en effet il est un peu spécial alors personne ne veut revendiquer son amitié avec lui...).Nous sommes entrés!

     

    Au milieu du XVIème siècle, le conquistador Alvar Nunez Cabeza (tête de vache...) découvrit les chutes en 1541 mais il existe une légende Guarani qui dit que le rio Iguazu coulait tranquillement (sans chute) et qu'à cette époque les indiens Guarani vénéraient le dieu Tupa et son fils M'Boi (dieu serpent qui vivait dans les eaux). Chaque année M'Boi choisissait les plus belles vierges du village pour les sacrifier. Mais avant qu'arrive le tour de Naipi, la fille du chef de la tribu, un guerrier du village (amoureux d'elle), l'enleva pendant le sommeil du dieu serpent et ils s'échappèrent en canoë par la rivière. 

     

    Le bruit des rames de Taruba (le guerrier) réveilla M'Boi qui pénétra dans les entrailles de la terre et, contractant ses muscles, fit un immense cratère. Aussitôt après il se mit à agiter les eaux avec sa queue, créant d'énormes chutes. Naipi fut transformée en grand rocher au pied de celle-ci et condamnée à être éternellement meurtrie par le fracas des eaux. Taroba devint un palmier surplombant les chutes, contemplant ainsi son amante punie à tout jamais.

    Encore une histoire avec des serpents...

     

    Retour dans la réalité : Un bus nous emmène sur une route a travers le parc naturel jusqu'au départ du sentier panoramique. Immédiatement c'est le bruit de fond, brouaha incessant des chutes qui nous frappe. Puis sur le sentier les myriades de papillons...

     

    ...que nous croisons nous font patienter jusqu'au moment où la jungle laisse place à la première vision que nous aurons des chutes. Elles sont magnifiques, étendues sur plusieurs kilomètres, entrecoupées de forêt épaisse et de rocs, des nuages de vapeur couvrent la masse d'eau qui se déverse sans fin. les oiseaux survolent cette merveille avec nonchalance, peut-on un jour se lasser de pareil vue.

     

    On a pris juste une photo de loin et d'au dessus parce qu'après impossible de sortir un appareil...

      La visite se pousuit, chaque nouveau point de vue fait oublier le précédent, jusqu'à l'arrivée au Garganta del Diablo, la gorge du diable, ou une passerelle nous guide jusqu'au pied d'une des plus grosse chute. Bruit assourdissant et douche intégrale garantie, surtout planquer bien votre appareil photo dans sa (ses pour les types prévoyant comme Romain) housse étanche!

     

    On apprendra que "las carateras do Iguazu" forment un front de 2,5 km de long et de 275 cascades qui déversent plus de 6 millions de litres d'eau par seconde (pour information, une seule des 20 turbines du barrage d'Itaipu fait valser chaque seconde 40 fois plus d'eau que le débit des chutes...). 

     

    Retour silencieux a l'auberge, nous en avons vu beaucoup aujourd'hui il faut apprécier. Au moment de partir, ils oublierons de nous faire payer le transport en minibus entre l'auberge et le barrage (ils nous avaient fait payer bien trop cher à notre goût) tant mieux, c'est toujours ça de pris! (précisons que ce ne sont pas forcément ceux que l'on pense qui sont les plus rapaces du groupe...).

     

    La traversée de la frontière sera un peu longue, très peu de formalités mais beaucoup d'attente de bus, quelques chansons populaires plus tard nous avons notre tampon. Adrien est soulagé de quitter ce Brésil qui ne lui a pas fait que des cadeaux, Alexandre est officiellement amoureux de Rio, quand aux 2 autres ils sont surtout soulagés pour le budget.

     

    Nous partons a la recherche d'une auberge (les schémas se répètent forcément) mais les 3 premières sont complètes et en suivant une petite rue pavée résidentielle nous tombons sur une petite résidence où le gérant ravis d'avoir 4 français de plus (le pauvre il en avais déjà 5 autres) prétextant un oncle vivant a Lyon, nous dégote 6 places (nous sommes toujours avec nos amis allemands, qui sont toujours aussi patients). Le côté argentin est très différent, on se croirait dans une ville de la côte, pas d'immeuble ici, les maisons ressemblent a des communautés et on s'attend a croiser un blond avec une planche de surf a chaque coin de rue. Tout est moins cher également peut-être va-t-on enfin rentrer dans notre budget. Les gens sont aussi plus accessibles (pour cause ils parlent la langue! => l'espagnol), bref vous l'avez compris il y a du changement.

     

    Et en effet il a une différence, nous qui croyons en avoir déjà beaucoup vu côté brésilien....Oubliez tout ce qui a été écrit sur les chutes, c'est encore bien plus fort que cela!

    Ce n'est plus merveille, c'est chef d'oeuvre! qui est le mieux? nous n'en savons rien, les superlatifs nous manquent et nous sommes gravés a vie par cette expérience. La Garganta del Diablo nous a littéralement rendu sourd bouche bée (encore plus de ce côté!), des millions de litres qui se déversent, à chaque seconde ont s'attend a ce que le fleuve se tarisse mais rien ne semble pouvoir perturber cette chute vertigineuse qui fait rebondir des vagues de pluie sur les voyeurs qui doivent détourner leurs yeux du spectacle, comme s'ils en étaient indignes, ou ne peuvent en comprendre l'étendue. (en même temps vu toute la pluie qu'il tombe même en été elles sont pas prètes de s'arrêter les chutes!). Partir de la Gorge du diable, c'est comme mourir un peu ! Malgré tout ce qu'on a pu voir de magnifique jusqu'à aujourd'hui, cette dernière découverte fut certainement la plus marquante.

     

     

    Les différents parcours nous ont emmener a travers la jungle a la rencontre des chutes mineurs a travers nuages de papillons, troupeaux de coatis (qui font des bonds surprenant quand il y a de la nourriture a la clef!) et oiseaux piaffants, sans oublier quelques tortues.

     

    Il peut bien faire 40° les douches successives font bien vite oublier la chaleur d'ailleurs nous ne nous sommes jamais sentis aussi propres! La visite aura duré 5h30 (plus du double que de l'autre côté de la frontière) le tout a pied sur des passerelles idéalement placées. Les argentins ont su protéger leur patrimoine, tout est propre, entretenu, encadré, un exemple pour certains sites touristiques de pays qui se pensent plus riches. Mais il faut bien songer a quitter ce coin de paradis, partir c'est mourir un peu (oui oui, on a vraiment aimé), et c'est les yeux pleins d'étoiles que nous rentrons a puerto Iguazu ( le nom de la ville en Argentine) se préparer un petit émincé de poulet  (le prix de la viande donne envie de pleurer).

     

    Nous avons vraiment une seule chose a dire, malgré toutes les photos, videos et autres reportages, ceci est un des plus beau endroit sur terre, et avoir la chance de le voir est un sommet dans une vie. Allez-y sans hésiter pour vos prochaines vacances !

     

    Voilà pour les chutes d'Iguazu, il est difficile de rendre dans un article la sensation qu'elles procurent mais nous avons fait de notre mieux.

    Nous sommes maintenant à San Ignacio aux anciennes Missions Jésuites

     


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      Après cette étape "naturelle" extraordinaire, nous faisons route vers San Ignacio Mini, ville qui a été témoin d'une étape très importante dans l'histoire de l'Argentine (et de l'Amérique du Sud en général) : les Missions Jésuites. On quitte donc la province d'Iguaçu pour celle de Misiones (se prononce "Misionès"). 3h30 de bus nous amènent dans ce village au nom bizarre et on comprend quelque chose sur l'Argentine, tout est recouvert d'une sorte de terre fine de couleur ocre qui, brassée par le vent, salit tout et donne l'illusion d'un beau bronzage.. !

     

     

    On trouve un hôtel qui nous propose un prix intéressant puis finalement n'a plus que des places relativement chères... on valide quand même. On apprend 10 minutes après qu'ils ont un camping, on cours donc échanger nos chambres contre des emplacements (à ce moment là le soleil est brulant) pour améliorer un peu nos comptes. Aurelien reste surveiller les affaires pendant que les 3 autres partent monter les tentes. En une demi-heure le ciel radieux se transforment en méga-orage = on est trempé, les tentes sont trempés, notre moral pour dormir dehors est trempé... 

     

     

     

    Résultat on jouera jusqu'à 3h du matin à la belote dans la salle commune (d'où on s'est fait virer) pour ensuite aller se coucher dans des tentes plus ou moins sèchent. Entre temps Adrien cuisinera, au péril de quelques brûlures et moqueries des autochtones, de finalement très bonnes cuisses de poulet.

     

     

    On aura même le temps de faire quelques parties acharnées de tennis de table.

     

     

    Le lendemain, visite des ruines de la Mission Jésuite de San Ignacio.  Le petit musée en première partie nous permettra d'en apprendre beaucoup.

     

     

    Les Jésuites sont une des trois composantes majeures de l'église catholique. Aux XVIème et XVIIème siècles ils affirment leur rôle d'évangelisateurs, pous cela ils créent des missions en Inde, au Japon et en... Amérique du Sud. A ce moment-là nous sommes encore dans le système colonial dit "d'encodemias", c'est à dire que les autochtones (les indiens guaranis) sont utilisés comme esclaves par les colons pour faire prospérer leur domaine. Donc pour l'ordre religieux, en regroupant les Indiens dans ces missions, c'est une façon de les protéger. Ils vont promouvoir les langues indigènes, étudier et préserver les coutumes locales et mettre en place un système social et économique propre aux communautés. Il y a beaucoup de temps accordé au développement artistique dans Guaranis, notamment à la musique, des milliers de partitions de musique baroque (à plusieurs voix et plusieurs instruments) ont été retrouvés (les Guaranis fabriquaient leurs propres instruments).

     

    Voilà pour l'histoire des Jésuites en général, pour ce qui est de la mission de San Ignacio, elle avait été fondée bien plus haut, quasiment au niveau des chutes d'Iguazu. Mais les méchants portugais poilus, euh... chasseurs d'esclaves pardons !.. les ont chassés et ils se sont retrouvés plus au Sud : à San Ignacio. En 1767 les Missions Jésuites échappent au contrôle de l'Espagne (qui admirait et soutenait ce système) et les méchants Portugay, euh.. Portugais contrôlés par Charles III pardon !.. finissent de chasser tout le monde.

    En sortant du musée, nous en savons maintenant bien plus et pouvons commencer la visite, pendant qu'Adrien se fait un nouveau copain

     

     

    on attend notre guide : Raul.


     

    Les ruines ont été particulièrement bien restaurés, surtout que lorsqu'elles avaient été retrouvées après 150 ans de prise de pouvoir par la jungle. Les bâtiments étaient, pour la majeure partie, construits en bois, tout a maheureusement été détruit par mère nature.

     

     

    Raul nous explique comment sont organisés les "reducciones" (établissements) Guaranis (les missions le sont toutes de la même façon). Il y a l'église, la résidence des moines (des pères) et les maisons régulièrement espacées des Indiens sont disposées autour d'une vaste place centrale.

     

     

     

    Au bout de cette place on trouve l'entrée de l'église :

    Après être entré dans l'église, sur la gauche, il y a le portique qui mène au dortoir des moines, sûrement l'endroit le mieux aménager de la mission. En effet ils dormaient à l'étage et la pièce en-dessous de la leur était totalement vide, juste là pour refroidir celle du dessus.

    On passe ensuite devant le cimetière :

    Après 1h30 de visite on va à côté d'une colonne totalement recouverte par un arbre qui a poussé autour, notre guide nous explique que lorsque les perroquets défèquent (sur la colonne en l'occurence), ils ont dans leur estomac la graine des arbres contenus dans les fruits qu'ils ont mangé, associé à leurs... restes.. qui prennent un rôle d'engrais, l'arbre pousse à vitesse grand V et ça donne ça :

     

    La visite est terminée, on remercie beaucoup Raul, amusant et plein d'anecdotes, il nous a fait découvrir de la bonne façon cette fameuse Mission Jésuite.

     

    Il y a d'autres à Encarnacion, Santa Ana... qui ne sont pas loin mais il y a tant de choses à voir et si peu de temps que nous décidons de partir le soir-même pour Posadas où nous tenterons de faire du dedo (du stop) pour Buenos Aires ! Avant cela petit tour du côté de la piscine du camping, juste le temps pour Adrien de prendre des coups de soleil dont il se souviendra longtemps.

     

    Arrivés à Posadas, il nous faut encore faire plus de 10km à pied sur une route pas très agréable pour enfin arriver à un endroit plausible pour faire du stop : une station essence ! On nous annonce qu'il est inutile d'en faire ici, qu'il faut aller encore 5 km plus loin où les routes se séparent... grrrrhhh

    Alexandre et Aurelien se feront prendre en stop par un jeune tandis qu'Adrien et Romain iront à pied. Nous avions tirés les 2 groupes à la courte paille. La séparation des routes se fait à la Garicha à peine 1,5 km après la station et pas 5km comme annoncé. On se retrouvera donc tous là-bas à 22h30, sans beaucoup de voiture qui passent, très fatigué et surtout trèèèèèèèèès loin de notre objectif : Buenos Aires.

     

    Indéboulonable on ne se met pas au même endroit pour pas se gêner et on fait du stop toute la nuit jusqu'à 8h du matin. On se relaye tour à tour ; Voilà Alexandre et Adrien sur la brèche :

     

    Et Romain qui tente un sourire pour une éventuelle automobiliste clémente :

     

    Après plus de 10h d'attente, vers 8h30, enfin un camion fait mine de s'arrêter près d'Adrien et Romain, miracle il va à Buenos Aires et à 3 places de libres dans sa cabine, on s'entasse à 4 en récupérant Alex et Aurel un peu plus loin et c'est un peu le rêve américain qui commence : musique rock à fond, arrêt dans une quinzaine de bars sur la route, l'ambiance et génial, le chauffeur nous raconte des millions d'histoires hilarante et là, soudain... après une quinzaine de bières chacun on se réveille, il est 8h31, nous sommes toujours sur le trottoir de Posadas éclabousser de boue ocre par le passage des camions qui nous ignorent totalement...

    Abattus et résignés, on retourne à pied à la gare pour prendre les tickets et on dort comme des pines sur un banc en attendant le bus du soir...

     

    Nous sommes maintenant en route pour Buenos Aires, bonne journée à tous et merci d'avoir pris le temps de nous lire.

     

    PS : les coups de soleil d'Adrien vont "un peu" mieux :)

     

    (Galerie photo dans le menu à gauche)


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  • L'humeur des Ptits'B

    Alors oui évidement, pas de scanner a disposition...Mais c'est toujours ça! Histoire de patienter entre les articles.

    Les Ptits'B

     

    Alors vous nous reconnaissez?


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  • Les premiers dessins qui datent du Brésil...

    L'humeur des Ptits'B

    Et celui la date de San Ignacio

    L'humeur des Ptits'B


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    L'humeur des Ptits'B

    L'humeur des Ptits'B


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