• C'est parti !

    Nous nous efforcerons de tenir le plus souvent possible ce blog à jour.

    Nous serons tous les 4 à Rio demain.

     

    A très bientôt ;)


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    Pour notre première étape, nous n'avons pas été déçus, Rio est une ville pleine de surprise qui lutte contre les clichés qu'on lui associe !

    Insécurité, Insalubrité... que nenni. Rio est sûre (évidemment pas à 2h15 du matin dans les favelas, bien que ces dernières nous ont semblées bien loin...), Rio est propre, Rio est grandiose ! (Et grandiose, c'est que le prénom).

    On en prend plein les yeux, à tout les coins de rues on voit vivre cette ville en pleine évolution (reconstruction ?). Rio est improbable, éparpillée entre les "mojos", ces grands pics granitiques qui surplombent la ville et la célèbre baie de Guanabara. Mais c'est également ça qui fait son charme.

    Autre caractéristique de Rio : Qué Calor ! Pas moins de 28 degrés le matin au réveil, 36 en journée et re-belote, 28 degrés la nuit. Cela parait génial, mais c'est une chaleur lourde, et même sous l'ombre des majestueux Mojos, on dégouline à grosse gouttes.

    La "Rivière de Janvier" (Rio à été découverte par les Portugais le 1er Janvier 1502) abrite bien des trésors, à commencer par :

     

    (Vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus)

    O pao de Açucar : le pain de sucre ; Il offre une magnifique vue de la baie de Guanabara, de la plage de Copacabana, du corcovado et.... d'une grande partie de Rio !

    On arrive au sommet en 2 étapes, on passe d'abord par le mont Urca, il est conseillé d'utiliser le téléphérique mais nos âmes d'aventuriers nous ont poussées à faire cette première ascension à pied à travers une épaisse forêt. Quelle épreuve ce fut, avec Aurelien en tong et après une erreur de parcours qui nous a amené loin des sentiers balisés.

    C'est tout en sueur et déshydratés (nous avions eu la bonne idée de ne pas emporter d'eau avec nous) que nous arrivions enfin au mont Urca. Pour reprendre des forces nous avons commandé des "Suco de frutas", jus de fruits pressés délicieux qu'on trouve à tous les coins de rues. Seul problème, ils sont relativement chers, comme la vie à Rio.

    C'est ensuite en téléphérique (pas le choix même si Adrien voulait tenter l'impossible) que nous avons poursuivi. Ces efforts ont été récompensés par la vue inoubliable qui nous a été offerte :

    La blondeur d'Adrien, les coups de soleil de Romain, le bronzage d'Alexandre et la sinusite d'Aurelien ont d'ailleurs attirés 2 brésiliennes qui ont souhaités poser à nos côtés pour leurs photos.

    Pour se rafraichir rien de tel qu'une baignade à Copacabana ! La célèbre plage de 4,5 km de long mérite le détour, entouré du pain de Sucre et du Christ Rédempteur.

    C'est pendant des heures qu'Adrien et Romain ont bataillés contre des vagues parfois haute de plus de 3 mètres, slalomés entre les surfeurs et luttés contre le courant (au péril de quelques crampes et courbatures).

    Le lendemain, direction le Christ du Corcovado :

    (sacrilège, le mec qui nous a pris en photo a coupé la tête de Jésus !, résultat la photo vaut pas un CLOU -- cherchez la blague)

     

    Nous avons été un peu moins téméraires en choisissant de monter avec le funiculaire qui traverse le parc national de Tijuca.

    Impressionnant, imposant, offrant une vue à 360° sur Rio, ce membre des 7 merveilles du monde moderne est unique. Il a été taillé par un Français (France Power). Il mesure 30m et pèse plus de 700 tonnes. Une petite blague locale assure que si le Christ à les bras ouverts, c'est qu'il attend que les Cariocas (les habitants de Rio) se mettent à travailler pour applaudir !

    La descente a été nettement plus acrobatique, en choisissant un trail au milieu de la jungle entre les toiles d'araignées et les serpents (Adrien et Romain ont tapés des mains et chantés tout le long pour faire fuir ces bestioles). D'autant plus qu'Alexandre n'avait pas retenu la leçon de la veille concernant les tong d'aurelien et avait emporté des chaussures de plages. On a croisé deux couples sur le chemin, le premier parlait seulement portugais, heureusement, le deuxième a pu nous expliqué en anglais qu'ils avaient vu un serpent 20 mètres plus loin, autant dire que le stress est monté, Aurelien (plein de courage... enfin surtout poussé lâchement par ses coéquipiers) est passé devant mais le serpent n'était plus là (sûrement grâce à la vigilance, la prévenance, la paranoïa d'Adrien et Romain, qui étaient en train de chercher un éventuel chemin de contournement). Une chance pour nous que le second couple parlait anglais, c'est une exception. En effet le portugais est difficile à comprendre, les brésiliens ne font pas beaucoup d'efforts et la pluspart ne parlent pas un mot d'anglais. Notre vocabulaire se limite pour l'instant à "Tudo ben", "obrigado", "bom dia" et "va fouder" !

     

    Malgré la "difficulté", il y avait de nombreuses cascades rafraichissantes et éblouissantes le long du chemin (la nourriture de Rio ne réussi pas à Alexandre => il a grossi et a craqué son short en descendant de l'une des chutes d'eaux).

    Nous attendait à l'arrivée le Jardin Botanico, 140 hectares d'arbres et de plantes tropicales.

    Pour terminer la journée, petite baignade a Ipanema, l'autre plage mythique de Rio.

    Après notre première longue nuit, nous avons visité le centre et le quartier de Lapa.

    Première visite : La catedral Metropolitana :

     

    Cette église ressemble à une pyramide maya futuriste, l'extérieur est spécial mais quand y entre on est impressionné, elle est immense (elle peut accueillir plus de 20.000 personnes) et ses vitraux sont majestueux.

    La visite du centre et de Lapa se fait dans un méandre de rues où se mêlent buildings et immeubles d'époques en reconstruction. Une dame dans la rue nous a conseillé de cacher notre appareil photo à l'intérieur des sacs, cependant, même si les rues étaient désertes (dimanche oblige), nous ne nous sommes pas sentis oppressés.

    Nous avons terminé la journée par un repas dans un bistrot qui retranscrivait un match de foot local. Score final : 3 -1 ; Comme l'ETG contre Marseille ce soir !!

     

    Pour finir nous recommandons chaudement notre auberge de jeunesse : Art Hostel Rio ! Elle se situe dans un quartier vivant, proche de tout et typique de la ville. L'accueil est au top, et les chambres, bien que petites, sont propres (ménage tout les jours) et bien agencés. Par contre attention à ne pas boucher les toilettes (CF : Alexandre). Aurelien, arrivé le premier les lieux, nous a trouvé un "Big Nectar" (chaîne de restauration dont la spécialité est les suco de frutas) à deux pas de l'hotel. Nous vous le recommandons tout autant !

    Voilà pour notre visite de cette ville exceptionnelle : Rio !

    A très vite pour de nouvelles aventures (demain départ pour Ilha Grande) !

    La galerie photo avec toutes les photos de Rio sera mise en ligne dans la nuit.

     

    Ah oui ! Dernière chose, nous allions presque oublié... La beauté des femmes de Rio n'est pas un mythe :

       

     

    TUDO BEN !


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  • Nous avons décidé de prolonger le séjour à Rio d'une journée pour aller visiter Petropolis, ville qui fut la résidence de l'empereur Pierre II ainsi que de toute la famille royale portugaise lorsque les troupes napoléoniennes avaient envahis le Portugal (à ce moment la, de 1808 à 1821, Rio de Janeiro était la capitale du Portugal !).

    Avant de partir pour cette cité impériale, on a fait un tour au Maracana, le stade mythique qui compte plus de 100.000 places.

    Vénézuela

    Déception pour Alexandre et Romain (les seuls motivés pour se lever visiter le stade de foot...). Il est en rénovation en vue de la coupe du monde 2014, mais l'atmosphère reste mythique. Les empreintes de pied des plus grands joueurs du siècle sont marquées comme sur hollywood boullevard.

    Vénézuela

    11h, retour a l'auberge de jeunesse, nous partons après le traditionnel petit dej a la "Lanchonete" du coin de la rue (nous avons finalement trouvé le nom de ces comptoirs où les jus de fruits frais éguisent les papilles a toutes heures) pour notre excursion journalière a Petropolis.

    Railleries constantes du groupe envers aurélien (pauvre de lui), pour cette étape imprévue sur les conseils du chauffeur de taxi qui l'a transporté a son arrivée à l'aéroport. Pétropolis donc petite ville de 300.000 habitants (tout de même!), résidence de roi, perdue au milieu de la sierra, entre jungle et montagne cernée de canaux et de villa au style colonial.

    Le trajet avait commencé avec un bus de la ville, épique conduite en zigzag au milieu de la circulation avec une vendeuse de ticket qui trouve la concentration de faire du tricot au milieu de ce car aux suspensions douteuses. La seconde partie sera plus tranquille, dans un bus climatisé, 40min de trajet a flanc de montagne, a doubler des camions qui transportent des cargaisons de fruits, cerné de bananiers et autres arbres tropico qui se disputent leur place à la cîme de la fôret.

    L'arrivé a Pétropolis est  déconcertante, habitués à Rio, le contraste est flagrant. Température supportable, (et pour cause il finira par tomber des trombes 2h plus tard! ce qui alimentera évidemment les railleries auprès d'Aurelien).

    Vénézuela

    Bâtiments coloniaux et canaux dans une végétation luxuriante entourée de montagnes. Nous déambulons a la recherche des monuments qui jalonnent la petite cité. Notre petit groupe se démarque par sa discrétion, chant a tue-tête à la mode nostalgie, on a même réussi a réveiller des chiens de garde (qui comme tout citoyens de ce pays vivent de sieste et d'eau fraîche) avec nos voix de ténors.

    Vénézuela

    La pluie se déchaine alors que nous sommes a la recherche du palais de cristal (serait-ce du plexi?), pour finir nous restons 15min a divaguer planqués sous une avancée, tout les monuments étant fermé le lundi (nouvelle vague de boutade à l'encontre d'Aurelien), nous ne verrons même pas le musée impérial situé dans le palais, fermé lui aussi. Pourtant Petropolis a tout d'une ville culturelle, théatres et cinémas se superposent entre façades historiques et tours de béton. Une ville a l'image du pays tel que nous le percevons a l'heure actuelle, tout n'est que contraste et surprises (agréables!).

    Vénézuela

    A la recherche de vêtements couleur locale nous finissons par abandonner devant les vendeuse (alalala les vendeuses...) et les prix. Pourtant le repas de midi nous avait coûté 3 fois moins cher qu'à Rio! Nous finissons par courir après le bus qui nous ramènera a la gare routière, et arrivons a Rio a 20h. Alexandre emporté par sa générosité (et la beauté de la vendeuse de ticket qui trône à l'avant de chaque bus de la ville) écoutera sagement les tribulations de la jolie dame en attendant sa monnaie. Traduction : il n'a absolument rien compris à ce qu'elle tentait de lui expliquer.

    Vénézuela

    Ce soir nous avons prévu de découvrir la vie nocturne de Rio, nous avons bien trop rempli nos journées jusque là pour occuper nos soirées a l'extérieur de l'auberge. Finalement Adrien, un peu fatigué, nous laissera sortir à 3 pour gouter quelques caïpirinha, Romain toujours classique s'est enfilé 1l de jus de mangue! Nous voilà de retour à l'auberge, décidément nous ne verrons pas le Rio by night! Ici a minuit les comptoirs ferment et les quartiers pour sortir sont assez difficiles a trouver. Tant pis! a l'auberge un accordéon et une guitare donnent le rythme aux chants populaires.

    Finalement, malgré les moqueries, Petropolis restera un très bon souvenir !

     

    Bientôt d'autres nouvelles promis, la il faut profiter du moment. Demain direction Ilha grande, la vie sauvage.

     

    Dans le menu de gauche vous trouverez les liens vers les galeries photos de Rio (on en a ajouté de nouvelles aujourd'hui) et de Petropolis.


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      Il est maintenant temps de quitter Rio. Avec des regrets, mais surtout avec l'envie d'avancer. On pense avoir fait l'immanquable mais il y a surement beaucoup d'autres choses à découvrir... nous reviendrons !

    Réveil difficile pour Adrien, malade depuis la veille au soir. C'est donc tranquillement qu'on refait nos sacs avant de libérer la chambre et on se dirige vers l'arrêt de bus qui nous amènera à la Rodaviaria (la gare routière). En temps normal le bus passe quasiment toutes les 2 minutes et là, pour une raison inconnue, on attendra une demi-heure à l'arrêt, sous une grosse chaleur et avec Adrien tout pâle.

    Nous arrivons finalement à la Rodaviaria et prenons le bus pour Angra dos Reis, où nous embarquerons pour Ilha Grande. Nous suivons une route qui longe le littoral : la Costa Verde (notre compagnie de bus porte le même nom). Adrien est toujours au top de sa forme :

     

    Aurelien et Alexandre compensent par quelques chants :

     

    ;

    La Costa Verde porte bien son nom, tout le long n'est que verdure tropicale. Après 3h de route nous arrivons à Angra Dos Reis (elle a été découverte le 6 Janvier 1502, jour de l'épiphanie : d'où le nom "La baie des Rois"). La ville n'est pas enchanteresse mais le but est de se rendre sur Ilha grande. Dès notre sortie du bus, des locaux nous hèle pour les suivre, mais pour éviter le piège à touristes on décide de se rendre nous même au port.

    Après qu'Aurelien ait amené une partie de nos affaires à la consigne pour alléger nos sacs, nous prenons le bateau. 

     

      L'île ne paraissait pas si loin mais le bateau à quand même mis 2 heures (on apprendra finalement qu'en suivant les démarcheurs à la gare, nous aurions mis 45 minutes pour le même prix) ! On est donc arrivé de nuit, sous la pluie, sans adresse de camping et avec des tentes que nous n'avions encore jamais montées ! Tudo Bem :)

    On s'est précipité dans le premier camping venu, sûrement le moins cher de l'île : On avait plus l'impression d'être dans un jardin aménagé (et encore) avec un évier et des toilettes douteuses. Finalement les tentes étaient pas trop compliquées à monter et on s'est vite retrouvés autour d'un plat de pâtes (aux saucisses :$). C'est ainsi que nous avons fait connaissance d'un groupe d'Argentins qui nous ont donné de précieux conseils pour la suite du voyage. Ce fut l'occasion pour Aurelien des'assurer que son espagnol s'exporte et pour les autres de s'assurer que le leur est resté à la maison.

     

    Le programme du lendemain était de découvrir Ilha Grande, une île très montagneuse (point culminant à 1031m) qui a servi de prison jusqu'en 1994. Nous voulions partir d'Abraoo (Chef-lieu de l'île) pour nous rendre à pied à une plage côté Océan. Guidés par une carte de l'office du tourisme, nous nous enfonçons dans la fôret sans certitudes (aucun balisage). Après une bonne heure de marche et 4 bons litres d'eau en moins, un mec (un titan bodybuildé) avec une machette se met en travers de notre chemin pour nous expliquer (ou nous faire croire) que le chemin est bouché un peu plus loin ; F'ait pas P'ofible ! ; et que l'on doit prendre un bateau payant pour s'y rendre (sûrement le bateau de son cousin). Enervés et en le croyant absolument pas, on décide de se rebeller, Aurelien le bouscule, Alexandre le frappe à la gorge, Romain lui fait une clé de bras pendant qu'Adrien, toujours malade, se saisit de la machette. Deux de ses amis arrivent,  armés de la machette on les dépouilles avant de les faire avouer que le chemin est dégagé......... En fait, non, on est partis brocouilles (rassurez-vous mamanS), mais dans nos têtes on leur avait au moins fait tout ça, si ce n'est pire.

     

    On est retourné dépités au point de départ puis on est parti pour une autre plage. On y restera malheureusement que peu de temps à cause de l'incident à la machette.

     

    Le soir nous irons boire un verre avec un couple de Londoniens, un couple italo-hollandais et une française. Tous très sympathiques ! On ne savait pas encore que la nuit qui arrivait allait être notre moment le plus agité du voyage jusqu'à maintenant !

    En effet en allant nous couché, la pluie avait commencée à tomber. A priori pas de problème car déjà la nuit dernière on avait fait connaissance avec la cocktail "pluie + chaleur insoutenable dans la tente". Sauf que cette fois-là, la petite pluie s'est transformée en puissant orage. Dans ces conditions, difficile de dormir. Vers 3h du matin, un fruit est tombé d'un arbre et a fait chuter l'arrière de la tente "Aurelien/Alexandre" : l'inondation à commencée ! Aurelien a été contraint de sortir de la tente pour la réparer pendant qu'Alexandre la soutenait avec son pied, la tâche n'était pas facilitée par les moqueries d'Adrien et Romain dans la tente d'à côté. Ironie du sort, 20 minutes après, c'est leur tente qui a lâchée. Pour couronnée le tout, une fois les tentes à nouveau sur pied, on entendait des bruits bizarres, comme si quelque chose se frottait à la tente (on verra le matin qu'il s'agissait de gros crabes).De sales moments mais déjà de bons souvenirs.

     

    Vénézuela

    Après une courte nuit, nous remballons nos affaires trempées (notamment nos lessives étendues à l'extérieur...) et prenons le bateau pour Angra (cette fois il mettra 45 minutes).

     

    "Oh Dieu, s'il y a un paradis sur Terre, il n'est pas loin d'ici !" C'est ce qu'avait dit Amerigo Vespucci (le premier à avoir émis l'hypothèse que la côte de l'amérique du sud constituait un nouveau continent alors que tous les naviguateurs de l'époque, C. Colomb compris, pensaient débarquer en Asie).

    L'île est en effet paradisiaque, il n'y a pas de voitures et tout est fait pour la préserver du tourisme de masse. Les plages sont sublimes et toutes entourées de forêts tropicales dans lesquelles on peut faire de belles balades à pied.

    Mais le mauvais temps ne nous a malheureusement pas permis d'apprécier Ilha Grande à sa juste valeur.

    Nous sommes maintenant en route pour notre prochaine étape : Sao Paulo

     

    PS : Adrien va mieux

     

    (Galerie photo dans le menu à gauche)


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    Ilha Grande

     Au dernier article nous en étions restés à notre départ d'Angra dos Reis pour Sao Paulo. Ce fut plus compliqué que prévu !

    En arrivant à la rodaviaria, on nous annonce que tous les bus de la journée sont complets = vraiment pas de bol, on retiendra la leçon pour la prochaine fois. Nous voilà avec nos sacs, notre réservation d'hotel pour sao paulo... et pas de bus. En plus la ville d'Angra dos Reis ne mérite pas une journée supplémentaire. La seule solution qui s'offre à nous est de louer une voiture. Petite hésitation parce que jusque là, la conduite des Brésiliens ne nous a pas mis en confiance et il y a tout de même 6h de route jusqu'à Sao Paulo, en sachant que notre capital sommeil n'est pas au top.

     

    On décide tout de même de se rendre à l'agence, qui nous annonce un prix de 500 reals ! Le billet de bus était censé nous revenir à 62 reals chacun (1 € = 2 R)... Désireux de quitter la ville on valide cette option (on se rassure comme on peut en se disant qu'on aurait du payer une nuit d'hotel en plus...).

    Nous voilà sur la Costa Verde, en voiture cette fois : c'est totalement différent. Surtout que notre Ferrari n'a pas la clim, qu'il y a moult nid de poules et qu'elle est toute petite.

     

    Romain prend le volant, Aurelien la place du co-pilote et le duo Alexandre/Adrien se place à l'arrière entre les sacs. C'est parti pour 6h de route ! La vue est toujours aussi belle mais nous étions maintenant impatient d'arriver pour se reposer. Seul problème, sur 400 km il n'y que trois panneaux "Sao Paulo"... Difficile de savoir si on était sur le bonne route.

     

    Après pas mal de demi-tours, de déviations, et d'avis divergents sur les routes à suivrent, on arrive enfin à Sampa (la ville a été fondée le 25 janvier 1544, l'église fête la conversion de l'apôtre Paul ce jour là = Saint Paul => Sao Paulo... Ils sont pas allé chercher très loin) ! Première impression : c'est immense ! Mais convaincus de notre sens de l'orientation, on s'aventure en plein centre pour chercher une des agences de location où l'on peut déposer la voiture (toujours pas de carte). Nous passons trois quarts d'heures à tourner avant de trouver un quartier qui est mentionné dans la liste des adresses que nous a fourni l'agence.

     

    Après avoir fait 14 fois le tour de la gare (toujours pas de panneaux) on trouve l'agence. Mauvaise surprise : 114 Reals supplémentaires nous sont facturés alors que l'agence d'A. dos Reis nous avait affirmé que la "gazolina" était inclue. Notre Portugais irréprochable ne nous a pas permis de contester.

    Une fois la voiture rendue, on va à l'auberge de jeunesse, un peu énervés et toujours sous la pluie. Le trajet nous permet de nous rendre compte que la ville est complètement différente de Rio.

    Elle est déjà plus grande (presque 20 millions d'habitants). C'est tout simplement la plus grande ville de l'hémisphère sud (et la septième dans le monde) ! Elle est, juste derrière New-York, la ville avec le plus grand nombre de buildings. 

     

    Alors que Rio semblait être une "ville vacances", Sao Paulo est le coeur économique du Brésil. On pensait commencer à faire couleur locale en tong et short mais dans le métro on s'est vite rendu compte qu'ici c'était pas la norme. La vie ressemble bien plus à celle des grandes métropoles mondiales et elle est réelement cosmopolite (on à l'impression qu'à Rio il n'y a que des Brésiliens !). En dehors de leurs pays respectifs, c'est la ville où habitent les plus importantes populations d'origines italienne, japonaise, espagnole et libanaise. Le plus frappant c'est au niveau des ritals, Sampa est la ville avec la plus grande communauté italienne dans le monde devant des villes comme Milan, Rome etc..  ! 60 % des habitants ont des raçines chez nos voisins les macaronis (cela se ressent dans la nourriture : toujours derrière New-York, Sao Paulo est la ville où il se mange le plus de pizza dans le monde).

     

    Nous voilà donc à l'auberge. Comme pour celle de Rio, on est pas déçus. Le personnel parle parfaitement anglais, tout est bien organisé. Pour animé les soirées il y a même un bar intégré à l'auberge (avec en bonus une Caipirinha offerte à 21h !, voire deux ou trois pour Aurelien). L'ambiance est chaleureuse, nous ferons connaissance dès le premier soirs avec pas mal d'Européens et aussi avec Gringo : la mascotte de l'auberge.

     

    Petit contre-temps, au lieu d'être tous dans la même chambre, l'un de nous devait aller dans un dortoir de 8 places. On a tiré à la courtepaille et c'est Aurelien qui devra être tout seul. Mais finalement ce sera un moindre mal, le dortoir de 8 places se révèlera en fait être un dortoir normalement réservé aux filles... (Hooooooo MEN ! Nous sommes les Blitz !)

     

    Après une bonne nuit de sommeil, on décide de passer une journée tranquillou pour souffler un peu. Alexandre et Aurelien (et un couple d'Allemand rencontré dans la chambre d'Aurelien) s'incrusteront quand même à une soirée Couch Surfing, où ils rencontreront le sosie de Demis Roussos.

    Une fois rentrés, Steeve (le barman) nous emmenera tous dans la boîte de nuit "The L" (on est pas très sur du nom...). Très bonne soirée qui finira quand même très alcoolisée pour certains membres du groupes (on ne citera pas de nom, surtout pas celui d'A...A.... A... vous de devinez). Sur le dancefloor, le soit disant meilleur DJ du Brésil enchaînera tout de même Justin Bieber et les Spices Girls (Justin Bieber est apparemment pas mal apprécié outre-atlantique).

    Après deux très longues heures de sommeil (retour  de la boîte 7h du matin) on se réveillera et impossible de se rendormir.

    On s'est donc mis en route pour visiter la ville, Adrien, encore un peu malade, restera à l'auberge. Première destination : la place "Benedito Calixto" qu'on nous a conseillé. Après beaucoup de marche (la ville est tellement grande que des distances infimes sur la carte représente finalement plusieurs kilomètres...) on arrivera à la fameuse place, où il se tient un marché avec plein de bars autour. Ce fut très sympathique et on a pu y trouver quelques souvenirs.

     

    Pour se rendre compte de l'étendue de la ville, on monte dans une tour de 41 étages

     

    Elle permet d'avoir une vue d'ensemble. Au 37ème étage on nous a dit qu'il faut payé 20 Reals chacun pour aller plus haut. Finalement Romain montera seul pour prendre des photos et ne le regrettera pas, la vue est iréelle, c'est un peu comme les décors du 5ème élément.

     

    On terminera notre viste par l'église de Colocaçao et le Theatro Municipal.

    Pour le repas du soir on décide de pas aller au restaurant et de nous faire à manger nous-même parce que nous dépensons beaucoup trop !!

    Notre budget de départ nous permet de dépenser à peu près 21 € par jour, on est plus à 60 €. Petite consolation, le Brésil est censé être le pays le plus cher de notre voyage (au moment où nous écrivons cet article, nous sommes dans le bus pour Foz do Iguazu et Adrien est en train de paniquer en faisant ses comptes...). A ce rythme là, on sera de retour fin Février :) Mais nous sommes sûrs que nos parents seront se montrer d'une générosité insoupçonnée ;)

    Programme de la soirée : rejoindre Florence et Gustavo.

     

    Florence vis à Sao Paulo depuis 2 ans et travaille pour Carrefour (French Power), Romain l'a rencontrée avant de partir pour prendre des renseignements. Il ira, accompagné d'Alexandre et Adrien (Aurelien était cuit), au bar "Municipal" dans le quartier le plus animé de la ville : Vila Madalena. Après quelques verres (bouteilles), nous sommes partis au "o do borogodo", un des bar-samba les plus traditionnels de Sampa. C'est dans une ambiance envoutante (que nous avons ressenti comme typiquement brésilienne), que serrés les un contre les autres, tout le monde danse la samba (avec plus ou moins de réussite) au rythme d'une mandoline, d'une guitare, d'un ukulélé et de la voix pleine de soleil de la chanteuse. Il est difficile de décrire réellement ce moment, sûrement un des plus intenses du voyage.

     

    Nous remercions vraiment nos deux guides de la soirée avec qui nous avons passé de très bons moments.

    Notre dernière journée à Sampa commencera par une session Skype avec nos familles et terminera par la visite "du reste" de la ville. On aura le temps de visiter la catedral da Sé.

     

    Dans le style baroque, c'est une des plus grandes au monde, l'intérieur est épuré mais plein d'harmonie. On a enchainé par le Le Parc d'Ibirapuera, une sorte de Central Park (histoire de continuer les comparaison avec N-Y).

     

    Au passage, le midi, Adrien a encore fait une erreur dans le choix de son plat et s'est retrouvé avec une assiette de "gras de jambon" (=> il ne reprendra plus de "Bucho") ^^. On a fini la visite par quelques rues du centre avec un charme certains, mais malheureusement un peu gâché par les buildings alentours. Le dernier monument que l'on verra fut le Patio do Colegio, soit l'ancienne mission jésuite fondée en 1554 qui a marqué la création de la ville.

     

    On a quelques regrets au niveau de nos visites, Sampa est réputée pour ses musées et nous n'avons pas eu le temps d'en visiter un seul, encore une ville où nous devrons revenir :) (mais nous sommes partagés sur ce point). Si c'était à refaire on organiserai ces quelques jours différemment en favorisant peut-être un peu moins les sorties nocturnes ou alors en restant plus de temps.

    Il est difficile de décrire cette ville, comme Rio elle est pleine de contrastes mais elle est en même temps si différente. Elle semble plus accesible au niveau de la langue et du contact avec les personnes mais paradoxalement sa taillerend les choses compliquées. La ville de naissance d'Ayrton Senna mérite largement le détour, au moins pour se faire sa propre idée. Mais à la sortie personne n'aura le même avis...

    Exemple de contraste :

     

    Cela fait maintenant 4h que nous roulons pour Iguaçu, il ne reste plus que... 10 heures ! Alors boa noite.

     

    PS : Adrien va mieux (bis)

     

    Et il les liens vers les galeries photos sur la gauche


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